En attendant la prochaine Coupe du Monde qui va se dérouler au Qatar, voici un récit relatant les faits marquants de l’édition de 2018:

Les qualifications

Le tirage au sort des groupes a eu lieu le 1er décembre 2017 à Moscou. Le Brésil est la première nation à s’être qualifiée, et cela, dès le 28 mars 2017. La Seleção reste donc la seule équipe à avoir participé à toutes les coupes du monde jusqu’à l’heure actuelle (21 participations).

Parmi les faits marquants de cet événement figurent aussi l’absence des Pays-Bas (considérée comme favorite avant les qualifications) et la première participation du Panama et de l’Islande. Pour clore le lot de surprises, rappelons aussi que l’Italie n’a pas pu participer à cette Coupe du Monde suite à une défaite en match de barrage contre la Suède.

Les phases de poules

Depuis 1954, l’Allemagne a toujours honoré de sa présence les quarts de finale des coupes du monde. Mais en 2018, ils ont été sortis dès le premier tour, défaite par les Sud-Coréens. Les tenants du titre termineront les phases de groupes à la dernière place.

Ils ont alors suivi le même destin que les Français en 2002 (championne du monde 1998) et les Espagnols en 2014 (champions en 2010). À noter qu’aucune équipe représentante du continent africain n’a également pas pu passer les phases de poules. Un fait qui ne s’est plus produit depuis 1982.

Les phases éliminatoires

16 équipes sont sorties de la phase de poules. Parmi ces rescapées, on compte dix équipes européennes, une équipe asiatique et cinq équipes d’Amérique du Sud. Jusque-là considérés comme favoris au début du tournoi, l’Espagne et l’Argentine ne tiendront pas jusqu’aux quarts de finale.

Deux nations emblématiques sud-américaines ont réussi à passer le cap des huitièmes : l’Uruguay et le Brésil. Malheureusement, ils tomberont respectivement face à une équipe de France bien organisée (2 – 0), et des Belges bien rodés (2 – 1). Ainsi, la majorité des cadors de la compétition (Brésil, Argentine, Allemagne, Espagne, etc.) n’aura pas réussi à se qualifier pour les demis.

Pour la cinquième fois dans l’histoire d’une coupe du monde, le dernier carré est 100 % européen : avec notamment la France qui rencontrera la Belgique, et la Croatie qui affrontera l’Angleterre. 

La finale

Pour la troisième fois de son histoire, la France participera à une finale de Coupe du monde (1998, 2006, 2018). Les Croates quant à eux joueront leurs premières finales, avec le statut d’outsider, bien qu’ils aient déjà été demi-finalistes vingt ans plus tôt. Après une finale riche en buts et en spectacles, les Bleus s’imposent 4 buts à 2 face à l’équipe au damier, ce qui permet à la France de décrocher son deuxième titre, vingt ans après celle de 98. Quant à la « petite finale », les Belges la remportent par 2 buts à 0 face aux Anglais. 

Quid des distinctions particulières ?

Pour ce qui est des trophées individuels, Luka Modrić reçoit le trophée de meilleur joueur de la compétition. Quelques mois plus tard, il prouvera aux passionnés de ballon rond que cette distinction est méritée, en remportant le Ballon d’Or.

Quant au titre de meilleur gardien, il a été décerné au Belge : Thibaut Courtois. Enfin, les titres de meilleur jeune joueur, et de meilleur buteur du tournoi sont respectivement attribués à Kylian Mbappé et à Harry Kane.

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Les moments forts du tournoi

Première utilisation de la VAR dans une finale de la coupe du monde

Une faute de main sifflée sur Perisić a été sifflée en penalty après l’intervention de l’assistance vidéo à l’arbitrage. Le penalty sera par la suite transformé par Griezmann, aggravant un peu plus le cas de la Croatie lors de cette finale épique. Notons que la l’assistance vidéo ne peut être utilisée que dans des cas bien précis : sur une situation de penalty, lors d’un carton rouge direct, après un but, et en cas d’erreur sur l’identité d’un joueur averti ou ayant été exclu. 

Premier but contre son camp dans une finale de Coupe du monde

Malgré un bon début des Croates, une simple faute d’inattention a donné l’avantage à la France. En fait, ce sera Mandzukić qui marquera le premier but de la finale, mais contre son camp. Il devient alors le premier joueur à marquer un but contre son camp en finale de la Coupe du monde.

Fortnite en finale

Après avoir marqué son penalty, Antoine Griezmann n’a pas manqué de célébrer le but à sa manière en s’inspirant des mouvements de danse du jeu Fortnite. Il a déjà effectué cette célébration, surnommée « Take the L », quelques mois avant le début du tournoi avec l’Atlético de Madrid.

La possibilité de faire 4 changements

À partir de 2018, il était désormais possible de procéder à un 4e changement de joueur de joueur (le nombre conventionnel de remplacements étant limité à 3). Toutefois, cette procédure n’est possible qu’à une condition : elle ne peut être effectuée qu’en cas de prolongation, c’est-à-dire après les 90 minutes règlementaires.

Une audience record

Environ 3,572 milliards de personnes ont suivi la Coupe du monde de 2018, c’est-à-dire près de la moitié des habitants de la planète. Rien que la finale a réussi à rassembler 1,12 milliard de personnes.

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